Les pièces de Gaule

La monnaie fait son apparition en Gaule au VIe siècle av. J.-C. dans la colonie grecque de Marseille. Progressivement, le monnayage se répand parmi les peuples limitrophes par la vallée du Rhône. La monnaie typiquement gauloise fait son apparition au IVe siècle av. J.-C mais reste relativement rare, n’ayant pas fait l'objet d'une fabrication en très grand nombre, et son identification est par ailleurs souvent difficile. Chaque peuple gaulois était indépendant du point de vue du monnayage, certains plus productifs que d'autres. Les monnaies des divers peuples ont ainsi des styles très différents, des plus rustiques aux plus élaborés, mais se rattachent au style de l'art celte : elles représentent des animaux, des humains stylisés, des formes géométriques et sont le plus souvent anépigraphes. Mais sous l'influence du commerce et de mercenariat avec les Grecs, de nombreuses monnaies copient également les types grecs, notamment de Philippe II de Macédoine. Les monnaies inspirées de ces statères reprennent le profil de Philippe et le quadrige d'origine, dont la stylisation évolue progressivement. La légende initiale, incomprise des graveurs gaulois, se transforme parfois en motif géométrique et finit souvent par disparaître. Les peuples ayant des mines d'or, comme les Arvernes, frappent des statères qui sont un moyen d'affirmer leur souveraineté et leur puissance. La conquête romaine à partir du IIe siècle av. J.-C. (Narbonnaise et Cisalpine d’abord, puis Celtique, Aquitaine, Belgique et Armorique au Ier siècle av. J.-C.) est suivie d’une évolution monétaire : les lettres latines remplacent peu à peu les lettres grecques et apparaissent les têtes de dieux ou de déesses ou encore les aigles qui figurent sur les monnaies consulaires. Les types locaux disparaissent au Ier siècle de notre ère, avec la domination romaine.

Options d'affichage297 résultats trouvés.
Tri par : valeur faciale - autorité émettrice - type - date - référence
Résultats par page : 10 - 20 - 50 - 100 - 200

Gaule › Gaule armoricaine › Coriosolites

Stater (class V)
(-75 à -50)

Pièce courante
Billon • 6,52 g • ⌀ 21 mm
Sp# 18, ABC# 67, N# 372495

Gaule › Gaule armoricaine › Durocasses

Potin aux croisettes, coiffure aux globules
(-80 à -50)

Pièce courante
Antimoine-étain • 2,2 g • ⌀ 18 mm
DT# 2508a, N# 62986
½ statère d'or uniface
(-80 à -50)

Pièce courante
Or • 4,15 g • ⌀ 15,5 mm
DT# 2562, N# 329973
Potin au sanglier enseigne
(-60 à -40)

Pièce courante
Antimoine-étain • 6,97 g • ⌀ 21 mm
DT# 2630, N# 75918
Bronze à la tête casquée et au cheval
(-60 à -50)

Pièce courante
Bronze • 2,72 g • ⌀ 16 mm
LT# 7121, DT# 2503-2504, N# 190820

Gaule › Gaule armoricaine › Incertaines, Tribus gauloises armoricaines

Obole ou quinaire au cavalier
(-200 à -100)

Pièce courante
Argent • 0,96 g • ⌀ 13,3 mm
DT# 3429, N# 350997
¼ statère d'or fourré
(-80 à -50)

Pièce courante
Billon plaqué or • 0,85 g • ⌀ 12,5 mm
N# 8307

Gaule › Gaule armoricaine › Namnètes

¼ de statère à l'hippophore
(-100 à -50)

Pièce courante
Électrum • 1,57 g • ⌀ 13,5 mm
LT# 6745 var., DT# 2197, N# 262586
¼ statère à l'hippophore et rosette
(-80 à -50)

Pièce courante
Or • 1,75 g • ⌀ 12,6 mm
DT# 2193 var., N# 329799
Drachme à l'hippophore
(-80 à -50)

Pièce courante
Argent • 1,83 g • ⌀ 16 mm
N# 324376

Le référent Numista pour les pièces de cet émetteur est Compendium.

Une pièce n'existe pas dans le catalogue ? Ajoutez-la vous même en quelques instants !