Les pièces de la viscomté de Limoges

En raison de l’effritement du pouvoir royal au Xe siècle, certains ateliers monétaires sont repris par les seigneurs locaux, laïques ou ecclésiastiques. Lorsque Hugues Capet arrive sur le trône, il ne maîtrise ainsi la frappe monétaire que sur le seul domaine royal, autour de Paris et d’Orléans. Ailleurs, le droit de frappe est possédé des pouvoirs politiques de degrés divers selon les régions : au niveau du duché, par exemple en Normandie, ou bien au niveau de seigneurs locaux, comme les sires de Bourbon en Auvergne. Les types monétaires sont néanmoins stables : les seigneurs n’osent pas changer un type existant afin de préserver la confiance. Les monogrammes royaux notamment (celui de Charles le Chauve ou encore de Louis IV d’Outremer) sont encore frappés jusqu’à la fin du XIIe siècle. Mais avec la multiplication de ces types immobilisés, il arrive que les graveurs en perdent la compréhension et l’on observe des dégénérescences progressives des types et des légendes. Pendant deux siècles, les successeurs de Hugues Capet agrandissent le domaine royal et imposent peu à peu la prééminence des monnaies royales. Au cours du XIIIe siècle, les rois de France, en particulier Saint Louis et Philippe le Bel, légifèrent pour limiter la circulation des monnaies seigneuriales qui disparaissent peu à peu jusque dans la première moitié du XIVe siècle. La fin de la guerre de Cent Ans permet d’établir un monnayage royal stable et la politique de Louis XI assied encore plus clairement encore l’emprise monétaire du roi sur l’ensemble du royaume. Après l’introduction à la fin du XVe siècle des métaux précieux venus d’Amérique et de l’art italien de la médaille, seules quelques grandes familles et enclaves exceptionnelles au sein du royaume bénéficient désormais d’un atelier monétaire. Le roi est devenu le maître incontesté de la monnaie.

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Livre

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Denier immobilisé au nom d'Eudes
ND (963-1025)

Pièce courante
Billon • 1,43 g • ⌀ 22 mm
PA# 2274 ; 2282, Dy féodales# 844, Boudeau# 388, N# 77270
Disponible à l'échange Denier immobilisé au nom d'Eudes (quatre croisettes)
ND (1020-1100)

Pièce courante
Argent • 1,13 g • ⌀ 21,5 mm
PA# 2284, Boudeau# 389, Dy féodales# 847, N# 107397
Denier anonyme
ND (1240-1275)

Pièce courante
Billon • 0,94 g • ⌀ 18,5 mm
PA# 2301, Boudeau# 396, Dy féodales# 849, N# 107398
Denier - Arthur de Bretagne
ND (1275-1301)

Pièce courante
Billon • 0,85 g • ⌀ 18 mm
PA# 2302, Boudeau# 397, Dy féodales# 851, N# 107400
Denier - Jean
ND (1301-1312)

Pièce courante
Billon • 2 g • ⌀ 18 mm
PA# 2307, Boudeau# 398, Dy féodales# 858, N# 77726
Denier - Jean III de Bretagne (Ո au 1)
ND (1312-1314)

Pièce courante
Billon • 0,68 g • ⌀ 18,5 mm
PA# 2316, Boudeau# 401, Jez# L 6, Dy féodales# 862, N# 107393
Denier - Jean III de Bretagne (L au 4)
ND (1312-1314)

Pièce courante
Billon • 1,08 g • ⌀ 17 mm
PA# 2317, Boudeau# 402, Dy féodales# 864, N# 107391
Denier - Jean et Isabelle de Castille
ND (1317-1328)

Pièce courante
Billon • 1,02 g • ⌀ 19 mm
PA# 2314, Boudeau# 400, Dy féodales# 868, N# 390761
Denier - Jeanne de Savoie
ND (1329-1334)

Pièce courante
Billon • 0,68 g • ⌀ 16,5 mm
PA# 2320, Boudeau# 405-406, Dy féodales# 872, Jez# L 8, N# 107399
Denier tournois - Charles de Blois
ND (1341-1364)

Pièce courante
Billon • 0,80 g • ⌀ 20 mm
PA# 2328, Dy féodales# 881, N# 107407
Gros blanc - Charles de Blois
ND (1360-1364)

Pièce courante
Billon • 3,59 g • ⌀ 29 mm
PA# 2326, Dy féodales# 877, N# 107401

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