L'ID 7 ( résolu )Denier républicain NAEVIA fourré [résolu]

38 messages

» Accès direct au dernier message

Bonsoir , 2,72g et 20mm



Merci :)
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Beau denier républicain  :love:  avec un trige à doite. Je cherche et te tiens au courant  ;)
Je pense quelle mériterait un petit passage dans l'huile , non ?  :`
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
C'est un denier serratus (dentelé) frappé en 79 avant JC à Rome (ou Italie)

http://www.cgb.fr/boutique_recherche,DC10A5263716FAE5.html
C'est l'une des émissions les plus importantes de la République fabriquée dans le cadre des opérations militaires que Sylla doit mener afin d'établir son pouvoir.

Au contrôle des coins de droit, en alphabet latin, s'joute celui des revers en numérotations de I à CCXXX (1 à 230).
Il manquerait quoi comme info sur la pièce pour l'identifier précisement ?  :)
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Elle est parfaitement identifiée. Tous les deniers du lien CGB ont la même référence dans les ouvrages de référence. Il faudrait juste pouvoir identifier la numérotation de controle du coin de revers qui se trouve au dessus du trige. Sur le tien, je lis CXX et peut être un V après mais sans certitude.

Pour info:
bige: char antique à 2 roues attelé de 2 chevaux de front
trige: char antique à 2 roues attelé de 3 chevaux de front
quadrige: char entique à 2 roues attelé de 4 chevaux de front

Mais il y a eu sur le monnayage romain, des chars tirés également par des éléphants, des cerfs, des centaures...
Tu as raison , je viens de regarder à la loupe et c'est bien un V  ;) , donc , 125 ?
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Je pense pour 125 mais peut être qu'un I n'est plus visible ce qui nous donnerais 126.

Pour le nettoyage, j'ai lu récemment qu'il ne fallait pas laisser tremper l'argent dans l'huile. Mais qu'il fallait préférer l'eau déminéralisée. Je suis incapable de donner la source ni confirmer la véracité de cette info.
Bof , moi , j'ai jamais eu de probleme depuis que je le fais . mais je laisse pas trop longtemps non plus :`
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Maintenant que tu me le dis et que j'ai regardé , on dirait bien qu'il y a un I après le V mais on voit que le bas
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Fais gaffe au nettoyage : si tu es certain de tes 2,72 gr elle est probablement fourrée, le poids des deniers de la république est très stable, il est très rare qu'un denier soit en dessous de 3,80 gr
Le site des monnaies de la Dombes
Oh oui , je suis sur du poid . là , elle m'affiche 2,73g  :)
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Bon, ben fais gaffe alors... :wiz:
Le site des monnaies de la Dombes
Le tremper un peu dans l'huile pour decoller un peu les saletés serait néfaste ?  :snif:
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
" On trouve dans l'ouvrage de LA TOUR (LT. 10074, 10075 et 10085), les dessins de trois deniers copiés ou imités sur ce prototype par les Celtes du Danube". Extrait de LES MONNAIES ROMAINES des Editions Les Chevau-Légers
Ça voudrait dire que c'est un faux d'époque ? 8.
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
up  :`
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Je t'ai donné mon avis par MP  ;)
Oui , mais il y a peu être des personnes interessées par ce post  ;)
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Bonjour,
c'est un denier de la gens NAEVIA,
le choix est la:
http://www.wildwinds.com/coins/rsc/naevia/i.html
Dernier empereur gallo-romain
Merci pour le lien tetricus , moi , c'était par rapport au poids qu'il y avait soucis , apparement  :)
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Oui il y a un souci puisque ces deniers oscillent entre 3.6 et 4.1 (donc 3.85gr en moyenne) Il manque un bon gramme et la monnaie ne semble pas avoir de "manque". La "déchirure noire" sur la tête et le cou de Vénus n'est elle qu'un encrassage ou elle cache un coeur d'un métal différent ?  
Dernier empereur gallo-romain
Je dirais encrassage mais a force , j'ai un doute  :(
Je veux pas gratter non plus  ;)
Mais la ou il y a de l'usure sur la pièce , elle reste brillante , bizarre , non ?
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
La "déchirure" (due peut être à la photo) ressemble à ce que fait une pellicule d'argent lorsqu'elle est usée. Avec un cure dent en bois: si c'est une pellicule et qu'elle se soulève ou accroche le cure dent, c'est un denier fourré. Si c'est juste de l'usure, le bois ne rayera pas.  Autre truc, une  gomme à dessin très tendre (surtout pas dure ou à encre qui rayent) retirera la crasse et fera briller l'argent si cela en est dessous.
Dernier empereur gallo-romain
Ce soir , je reprend les études et je gomme tendre  ;)
Résultat après  :D
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Bon, alors, fourré ou pas ce denier  8)  ?
Gommé a l'instant , fourré  :(
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
:wiz: Keske j'disais ? :wiz:

Ce sidi, les deniers fourrés sont des documents monetaires des plus interessants, et peuvent etre aussi beaux que les "vrais" :


Mark Antony, Fourree denarius
Minted in Athens in 32 BC
ANTON AVG IMP III COS DES III III V R P C, bare head of Mark Antony right
ANTONINVS / AVG IMP III in two lines
3,52 gr
Ref : RCV # 1478, HCRI # 347, RSC # 2, Cohen # 2
Le site des monnaies de la Dombes
Bof , pas grave , elle me plait quand même , c'est l'important  :`
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Imagines les trésors d'ingéniosité pour réaliser une fausse monnaie fourrée avec une technologie se limitant à des outils (marteau et pinces), une forge, une coupelle pour fondre l'argent! l'argenture d'un flan est déjà compliquée, puis réaliser les coins (sauf à avoir des complices dans l'atelier de frappe).
C'est probable, car la ressemblance avec une "vraie" est troublante. Donc les flans argentés ont été apportés et frappés dans l'atelier officiel. Le "monétaire" était il lui aussi complice ? Les "ouvriers" profitaient ils des moments d'absence de surveillants pour frapper quelques pièces chaque jour ?
TA MONNAIE POSE PLUS DE QUESTION QU UNE VRAIE !!!!!
Dernier empereur gallo-romain
ou alors ils sortaient un coin de l'atelier en loucedé  :`

Tiens : le coin du denier fourré à la galère : http://www.detectionpassion.fr/10-Un-coin-monetaire-romain-sur-Detection-passion-N-64.aspx
Je ne sors de mon sommeil et de ma tanière que pour Gauloises, Béarnaises (avant 1589) et des coloniales françaises
On m'a dit que les fourrés etaient frappés par les empereurs pour faire des economies...
Ma boutique eBay : http://www.ebay.fr/sch/monephil_numista/m.html
L'ANRD : http://www.facebook.com/anrdgrenoble  -  http://a.n.r.d.free.fr/
Pas forcement, ils avaient plutôt tendance à réduire la quantité d'argent (baisser le titre quoi), pour arriver parfois à des billons tout pourritous.
Je ne sors de mon sommeil et de ma tanière que pour Gauloises, Béarnaises (avant 1589) et des coloniales françaises
Non, par contre être "monétaire" était une "charge honorifique" (un peu comme être videur de pot de chambre de Louis XIV), mais les honneurs étaient aussi lucratifs puisque la "tolérance des poids" était quasi systématiquement au profit.
Prenons par  exemple une monnaie à 50% d'argent. Si 1 tonne d'argent "pur" est livrée, on y adjoint donc 1 tonne de cuivre ( ou alliage de cuivre). Si avec ces 2 tonnes on fabrique des antoniniens de 3.38 g théoriques donc  591716 pièces de monnaie. Ce chiffre "absolu" ne tient pas compte des découpent puisque les chutes sont considérées refondues et retravaillées.C'est le chiffre officiel que l'Empereur exigeait (et que le monétaire respectait obligatoirement)
Tenons compte de la tolérance d'aloi où le monétaire empochait déjà du "métal brut" qu'il faisait frapper en même temps que le reste

Prenons encore l' autorisation de tolérance de 0,5% c'est 2959 antoniniens qui passent dans la poche du monétaire uniquement sur les 2 tonnes (en fait il devait en plus "arroser" les membres des ateliers pour que la tolérance minimum soit la règle et au passage les responsables d'atelier devaient aussi "gratter" des miettes de tolérance- Désolé Ho Maître vénéré, nous n'avons pas réussi les 0,5%, seulement 0,48- donc 118 antoniniens pour l'atelier). S'il a fait frapper le surplus des 2 tonnes (mettons 2% soit 40Kg) donc 11800 pièces en plus
Un atelier moyen frappait 5000 monnaies/jour. Donc nos deux tonnes étaient écoulées en 3 mois. Par an, c'est donc au moins 10.000 antoniniens pour le monétaire et 400 pour l'atelier. Vous allez dire c'est dég....lasse, toujours les mêmes qui bossent pour la misère. Donc comment faire pour mettre du beurre dans les épinards! Ben voila, j'ai un copain à la fonderie locale, si on lui fourni la matière première, il pourrait nous passer vite fait quelques lames de cuivre dans l'argent. Après, il nous redonne les lames et on frappe des monnaies dessus, ni vu ni connu, j't'embrouille, Encore 10 ans comme ça et à nous la retraite à Pompéï, sa plage, son solarivm et sa vue imprenable sur le volcan!! (J'déconne, il y avait pas d'antoninien avant 79, et après, c'est Pompéï qui n'y était plus)
Et c'est ainsi, Monsieur le Juge que tout a commencé. Normalement cela aurait du marcher, au lieu de ça, je sèche bêtement le long de la voie Appia, empalé sur un pieu mal taillé.LE MONDE EST INJUSTE!
Dernier empereur gallo-romain
Post sympa a lire . Merci tetricus  :`
Ut ameris , amabilis esto .
sorry for my English , Google traduction
Oui, tu rajoutes un peu de sexe et il y a matière à un roman (plus les droits d'adaptation au cinéma ...)
après tu ne collectionnes plus que les aurei ! :8D
Petit extrait sympa sur la crise économique à Rome (et oui déjà ...  :D ):

"Le problème financier. La crise monétaire. Le régime fiscal.

Un symptôme frappant du désordre économique est la crise monétaire.

Une des causes de cette crise est évidemment la rareté croissante des métaux fins, or et argent, bien que, à vrai dire, nous n’ayons de ce phénomène d’autre preuve très nette que la crise elle-même. Pourtant nous avons constaté plus haut un ralentissement dans l’exploitation minière. On n’ouvrait plus de nouveaux filons, et certains dépôts dans les fleuves et le sous-sol étaient épuisés ou abandonnés. Ajoutons l’exportation de l’or pour les achats de luxe, et le gaspillage par ce luxe du précieux métal. Mais le grand vice était la doctrine erronée qui voyait dans la monnaie, non pas une marchandise ayant sa valeur propre, mais un signe dont la valeur conventionnelle était fixée arbitrairement par l’empreinte officielle. En vertu de ce principe faux les empereurs, aux prises avec des embarras financiers, se crurent autorisés à abaisser le poids et le titre des monnaies tout en leur -conservant leur valeur nominale, assurée par le cours forcé. Le mouvement commença sous Néron et se poursuivit avec des vicissitudes diverses, des hauts et des bas, jusqu’au troisième siècle où il arriva à son apogée. A cette époque, les irrégularités dans la taille et dans l’alliage de l’aureus, la monnaie d’or, conduisit à ce résultat que cette pièce cessa d’être considérée comme une monnaie véritable, en ce sens qu’on ne voulut plus l’accepter que pesée, à l’instar d’un lingot. On revenait ainsi, dans cette civilisation décadente, aux pratiques des âges primitifs. En fait, l’or ne fut plus guère frappé qu’en vue de circonstances exceptionnelles, servant plutôt d’ornement, de médaillon. La monnaie d’argent, le denier, suivit la même marche descendante, si bien qu’à force de se déprécier, elle finit par tomber au-dessous du simple billon, de la monnaie de bronze. Le Sénat, à qui Auguste avait réservé l’émission de cette monnaie, s’était mieux défendu contre la tentation et lui avait conservé une valeur intrinsèque. Ce n’était pas l’État seulement qui se faisait faux-monnayeur. Les ouvriers monétaires s’en mêlaient. L’imperfection des procédés exigeait un nombreux personnel, et la  qualité rudimentaire de l’outillage permettait le travail en ville, dans des échoppes privées, ce qui facilitait la fraude. Quand Aurélien, pour réprimer ces abus, ordonna la fermeture de l’atelier de Rome, il se heurta à une émeute formidable dont il eut peine à se rendre maître."
Je ne sors de mon sommeil et de ma tanière que pour Gauloises, Béarnaises (avant 1589) et des coloniales françaises

» Charte d'utilisation du forum

Le fuseau horaire utilisé est UTC+1:00.
L'heure actuelle est 16h28.