Il est complètement frappé de monnaies gauloises

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Pascal Gabet propose aux visiteurs d’en savoir davantage sur les Gaulois grâce à sa collection de monnaies.
Pascal Gabet a fait de sa passion un musée à Gièvres. Des dizaines de pièces gauloises pour en savoir un peu plus sur nos lointains cousins.
Comme Obélix, il est tombé dedans quand il était petit. Mais pour Pascal Gabet il ne s’agit pas d’une marmite de potion magique, mais de monnaies gauloises. Au fil des années, la collection débutée môme a été remisée au placard, puis vendue. Mais il y a trois ans, passionné d’histoire, le professeur d’EPS au collège Vinci de Romorantin s’y remet.
« Une monnaie m’intéresse sur ce qu’elle peut raconter », explique-t-il. « Avec une pièce, on peut parler histoire, politique, armée, technique de frappe… »
Le collectionneur aurait pu engranger des pièces, dénichées sur Internet, et les ranger précieusement chez lui. Très peu pour lui. Il a placé ses trésors sous vitrines pour le public. « Je n’aime pas garder les choses pour moi, j’aime bien les montrer. J’ai voulu montrer les formes du premier numéraire de nos régions. »
L’exposition « L’art gaulois d’après leurs monnaies » est à retrouver à la galerie du presbytère à Gièvres. Un lieu qu’il a racheté en 2004. Il l’ouvre régulièrement au public pour des expositions (il avait élaboré une expo sur les livres anciens). « Le presbytère a toujours été un lieu de vie », rappelle-t-il.
Au fil de ses achats, le passionné a accumulé 80 pièces gauloises. « Ces monnaies ont longtemps été oubliées », raconte Pascal Gabet. « Elles ont été remises au goût du jour par les surréalistes, comme André Breton, sous l’impulsion d’André Malraux, alors ministre de la Culture. »
Ces pièces ont inspiré les surréalistes. Ainsi, on peut aisément faire un parallèle entre les représentations équestres de Salvador Dali avec les chevaux frappés par les Gaulois. « Ils se sont inspirés de monnaies romaines ou grecques et les ont adaptés à leur propre culture », décrit Pascal Gabet. « Ainsi, une monnaie de César avec un éléphant, devient un ours, en Armorique, un cheval d’une pièce grec a une tête humaine… »
Le collectionneur éclairé a élaboré toute une scénographie. Il a pris en photo les pièces, 10 à 15 mm à l’origine, pour admirer en détail ces œuvres du Ier siècle avant J.-C. Grâce à son smartphone, le visiteur en apprend davantage sur ces pièces avec des courtes vidéos explicatives signées Pascal Gabet. « Les Gaulois avaient une tradition orale, avec l’archéologie et l’histoire on peut en savoir plus, mais cela reste des interprétations. »

« L’art gaulois d’après leurs monnaies » à la galerie du presbytère à Gièvres.
Sur rendez-vous, le mercredi, vendredi et samedi de 14 h à 16 h, gratuit.
Contact au 07.800.678 19 ou www.vergile1.unblog.fr
il faut absolument garder à l'esprit que quand une monnaie semble "fautée", dans plus de 99 % des cas, il s'agit soit d'une monnaie abimée, soit d'un bidouillage !
Bonsoir,
« Une monnaie m’intéresse sur ce qu’elle peut raconter » +1
La seule raison pour laquelle j'ai commencé à collectionner. Après j'ai pu avoir des petits coups de cœur pour des pièces qui ne me racontent pas grand chose. :P
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