12 heller

REMARQUE : il existe de nombreuses variétés. Voir https://www.aachen-muenzen.com/st%C3%A4dtische-pr%C3%A4gungen/12-heller/nicht-editierte-12-heller/ pour une étude approfondie et de nombreuses informations. De même, pour 1791 IK, "il existe des pièces comportant une erreur où la date a été frappée à l'envers, confondant les côtés supérieur et inférieur de l'aigle".

Quelques variétés en 1793.
Avers
L'aigle a de larges plumes sur les ailes et une queue en forme de boule avec 6 plumes.

Revers
Matricule A - pas de fleurs sur les côtés de la XII, le motif floral inférieur a une fleur à droite de la légende.
Matrice B - les côtés gauche et droit de la XII et le centre du motif floral inférieur sont décorés d'une fleur.




En 1166, l'empereur Frédéric Ier, dit Barberousse, conféra à Aix-la-Chapelle l'immédiateté impériale et la déclara ville impériale libre du Saint Empire romain germanique, en vertu du privilège de Charlemagne (Karlsprivileg). Aix-la-Chapelle participe à la ligue qui maintient la paix entre la Meuse et le Rhin entre 1351 et 1387. En 1450, une rébellion a conduit à l'acceptation par les guildes d'une part de l'administration locale. Au XVIe siècle, Aix-la-Chapelle commença à perdre de son importance et de sa prospérité. Elle était trop proche de la frontière du Royaume de France pour être sûre, et trop éloignée du Saint Empire romain germanique pour être une capitale pratique. En 1562, l'élection impériale et le couronnement de l'empereur du Saint Empire romain germanique Maximilien II ont eu lieu à Francfort, un précédent suivi jusqu'à la fin du Saint Empire romain germanique. La Réforme protestante a apporté des troubles à Aix-la-Chapelle. En 1580, le protestantisme prend le dessus ; une interdiction impériale s'ensuit et est imposée en 1598 par Ernest de Bavière, archevêque-électeur de Cologne. Une rechute religieuse de la ville a conduit à une nouvelle interdiction impériale par l'empereur Matthias en 1613, et en 1614, l'armée espagnole d'Ambrogio Spinola a forcé la ville récalcitrante à revenir dans le giron catholique. En 1656, un grand incendie détruisit 4 000 maisons. Cette calamité a achevé la ruine commencée par la guerre de Trente Ans.

Aix-la-Chapelle accueille plusieurs conférences de paix, celles qui mettent fin à la guerre de Dévolution et à la guerre de Succession d'Autriche. Par le traité d'Aix-la-Chapelle, daté du 2 mai 1668, Louis XIV de France est contraint, par la Triple Alliance entre le Royaume d'Angleterre, la République néerlandaise et le Royaume de Suède, d'abandonner la guerre de Dévolution contre les Pays-Bas méridionaux. Le traité oblige le roi à restituer le comté de Bourgogne qu'il avait conquis et à se contenter de posséder douze fortifications flamandes. Le second traité d'Aix-la-Chapelle, daté du 18 octobre 1748, met fin à la guerre de succession d'Autriche. Aux termes du traité de Lunéville, Aix-la-Chapelle est incorporée à la Première République française en tant que chef-lieu du département de la Roer. Plus tard, le Congrès de Vienne a donné Aix-la-Chapelle au Royaume de Prusse.